LIBERTÉ D’EXPRESSION:

La Chambre du peuple a accepté un postulat demandant que, entre autres, Facebook, Instagram ou Twitter donnent les chiffres sur les discours haineux, la pornographie, le harcèlement ainsi que les « fake-news ».

Le Conseil fédéral devra demander aux principales plateformes de médias sociaux, notamment Facebook, Instagram, Twitter et YouTube, de déclarer les chiffres sur le nombre d’incidents contraires aux conditions d’utilisation et punissables. Qu’il s’agisse de discours haineux, de harcèlement, de pornographie, de ce qu’ils estiment être de la fausse information, d’extrémisme, voire de terrorisme.

Le Conseil fédéral approuve le postulat.

Dans sa réponse, la ministre Simonetta Sommaruga a rappelé que le gouvernement avait déjà reçu un rapport de son département sur les discours haineux dans les plateformes de communication. Ses conclusions, en novembre dernier, estimaient qu’il s’agissait d’un problème majeur pour la communication publique en Suisse. Berne souhaite un large débat sur la question et a demandé à l’Office fédéral de la communication d’examiner si, et comment les plateformes de communication pouvaient être réglementées. Le rapport doit être soumis fin 2022. En outre, le Conseil fédéral doit répondre d’ici mi-2023 à d’autres postulats sur la question.

Dans les faits, toujours les mêmes questions: ou est la limite entre un coup de gueule et un discours haineux ? Qui décide d’une bonne ou mauvaise information ? Préparer une manifestation non-autorisée (par exemple) peut-il être considéré comme extrémiste? (Selon comment, oui.)

Un pas de plus vers une censure généralisée de la pensée unique qui s’amplifie dangereusement depuis 2020.

« Liberté d’expression – oui mais attention a ce que vous écrivez… »

Croisons les doigts pour que les recherches concernant le domaine du cerveau connecté n’avancent pas trop vite pour garder le plus longtemps possible notre liberté de penser…

✊🏻 ActionsSuisse

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