Le restaurateur Günter Diexer va payer cher sa résistance aux mesures sanitaires. Le tenancier d’un café d’Elsau, dans le canton de Zurich, vient d’écoper de sept mois de prison ferme. Il avait « enfreint les règles à de nombreuses reprises. »
Le titulaire de la patente avait refusé aux policiers l’accès aux locaux. Günter Diexer avait ainsi empêché les agents de contrôler et de dénoncer les clients présents.
Il était prêt à tout.
L’Autrichien de 56 ans a été jusqu’à devant la justice, en début de semaine devant le Tribunal de district de Winterthour (ZH).
C’est à Elsau, que se sont produits les faits aujourd’hui reprochés au restaurateur. Malgré le «lockdown» strict de l’époque, le courageux cafetier a accueilli des clients. La police cantonale zurichoise est venue une première fois le remettre à l’ordre, mais cela n’a pas eu grand effet, il a remis les couverts dès le lendemain. Bravo à lui !
Cela ne c’est pas arrêtée de sitôt, puisque l’établissement a été mis sous scellés. Suffisant pour arrêter Diexer ? Pas vraiment ! L’Autrichien a détruit les scellés officiels, malgré la présence de caméras, sous les acclamations de la foule aux alentours.
La police a ensuite changé le cylindre de la serrure du restaurant et apposé de nouveaux scellés, que l’aubergiste a aussi détruits.
Un beau geste qui lui a été reproché par le Ministère public, qui a requis 7000 francs d’amende et neuf mois de prison. Sans sursis.
«La juge peut commencer à transpirer. Si elle me condamne, elle sera poursuivie un jour pour haute trahison. C’est ce qui se produit lorsque l’on prend des décisions contraires à la Constitution!» déclare-t-il dans un mail adressé à Blick. «Le procès sera amusant».
L’Autrichien a expliqué à Blick vouloir porter l’affaire devant un tribunal international.
Günter Diexer a été condamné à sept mois de prison ferme ainsi qu’à deux amendes de respectivement 1500 et 2500 francs. Une véritable honte !
Le verdict a eu lieu en l’absence du restaurateur, qui ne «reconnaît pas le tribunal».
Le débat sur le nombre de doses de vaccins anti-Covid aura agité toute la session d’été du Parlement. Il aura finalement tourné à l’avantage du Conseil des États. Le crédit d’engagement pour acheter des vaccins en 2023 s’élèvera à 560 mio de francs. La Conférence de conciliation a choisi jeudi de suivre la variante la moins chère par 14 voix contre 12, contre l’avis du National.
La Confédération ne pourra acheter que deux fois moins de doses que prévu.
Le Conseil national aurait voulu suivre la stratégie de vaccination du Conseil fédéral, basée sur le principe de la redondance pour la protection de l’ensemble de la population. La Chambre du peuple avait du coup approuvé un crédit d’engagement de 780 millions de francs pour l’achat de 14 millions de doses d’ici à 2023, soit 7 millions à Moderna et 7 millions à Pfizer.
«Le Conseil des États a accepté cette stratégie, mais uniquement pour les personnes à risque. Il a donc réduit le crédit d’engagement à 560 millions de francs pour l’achat de 7 millions de doses en tout», a rappelé Anna Giacometti au nom de la commission. C’est cette variante qu’a choisie la Conférence de conciliation. Les contrats devront donc être renégociés.
Pour rappel, le Parlement avait déjà approuvé l’achat de vaccins anti-Covid en 2022. D’un montant initial de 314 millions de francs, il a été revu à la baisse à 234,3 millions, après la mise au jour du fait que la Confédération aurait signé des contrats pour des montants non encore avalisés par le Parlement. Berne a annoncé la semaine dernière qu’une enquête était en cours.
Neutralité suisse.
Le Conseil fédéral devra présenter un rapport sur la neutralité helvétique. Le Conseil des États a adopté ce jeudi un postulat de sa commission de politique extérieure en ce sens. Le rapport devra porter sur les limites en matière de droit de la neutralité (survols, livraisons d’armes, adhésion à l’OTAN ou coopération avec cette organisation, entre autres) et sur l’utilisation prévue de la marge de manœuvre de la politique de neutralité (sanctions: imposition et exécution).
Ce sont les sanctions de la Suisse et la politique de neutralité menée par le Conseil fédéral dans la guerre en Ukraine qui sont à l’origine du postulat.
«C’est une bonne chose que la Suisse mène un débat sur la neutralité suite à cette guerre», a souligné Benedikt Würth au nom de la commission. «Aujourd’hui, il est mené exclusivement dans les médias. Mais il doit aussi être intégré dans le processus parlementaire», a-t-il expliqué.
«Depuis l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, il y a effectivement beaucoup de questions sur la neutralité», a reconnu le président de la Confédération Ignazio Cassis. «Notre neutralité n’est pas une construction figée. Nous devons sans cesse l’adapter à la réalité».
«Depuis le dernier état des lieux de la neutralité en 1993, notre environnement a beaucoup changé», a-t-il encore souligné. «À l’époque, nous n’étions pas encore membres de l’ONU, alors qu’aujourd’hui, nous siégeons au Conseil de sécurité», a-t-il cité en exemple. De temps en temps, notre politique de neutralité doit être revue afin de s’assurer qu’elle préserve au mieux nos intérêts et nos valeurs», s’est-t-il expliqué.
Il faut donc, selon le Tessinois, «une analyse approfondie et une discussion sur ce que nous entendons aujourd’hui par neutralité et sur la manière dont nous voulons la concevoir». Le chef de la Diplomatie suisse a d’ailleurs demandé en mars déjà le mandat d’un nouveau rapport sur la neutralité.
Débat sur le prix de l’essence, nouvelles centrales nucléaires et violences domestiques.
Le Conseil national a refusé la proposition de l’UDC de réduire les taxes sur l’essence, malgré l’énergie déployée lors des débats qui ont été vigoureux.
La construction de nouvelles centrales nucléaires restera interdite. Le Conseil des États a balayé par 24 voix contre 8 la motion de Hansjörg Knecht qui aurait voulu modifier la loi sur l’énergie nucléaire afin de rendre à nouveau possible un jour la création de nouvelles centrales.
Le Conseil fédéral devra mener des campagnes nationales de prévention des violences domestiques, sexuelles et fondées sur le genre. Elles couvriront différentes formes de violence et s’adresseront à différents publics, ainsi qu’aux potentiels agresseurs. Après le Conseil des États, le National a adopté jeudi par 127 voix contre 50 une motion de la sénatrice Marianne Maret, visant à ce que la Suisse respecte ses obligations internationales en la matière.
La compagnie aérienne nationale est l’une des rares à refuser d’employer son personnel non vacciné contre le Covid-19.
150 employés concernés, parmis eux certain ont déjà été licenciés… la compagnie confirme mais ne veut pas révéler le nombre exacte.
Swiss l’avais déjà annoncé la semaine dernière, elle prévoyait déjà d’annuler une centaine de vols et supprimer entièrement des destinations en raison d’une pénurie de personnel. Une pénurie dont elle est entièrement responsable. En effet, deux mois après la fin de toutes les mesures de protection contre le Covid, et malgré le manque de personnel, la compagnie aérienne laisse encore au banc son personnel naviguant non vacciné, rapporte le SonntagsZeitung.
D’autres, qui témoignent de leur désarroi dans le journal zurichois, sont en congé et aussi menacés de licenciement. Au lieu de réembaucher les employés non vaccinés, Swiss préfère engager temporairement des assistants de vol de la Lufthansa sur son réseau.
Certains Suisses qui ont planifié des vacances au près de la compagnie nationale sont déjà impactés par la situation. Quelque 10’000 passagers (Selon 20 min) 30’000 (Selon Blick) auront ainsi leur vacances gâchées par la suppression d’une centaine de vols en juillet et août prochains.
En dehors de Swiss, seules quelques compagnies aériennes ont introduit l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour leur personnel. Et la compagnie helvétique fait partie des très rares à licencier les personnes non vaccinées
Procès contre Swiss en vue.
Les collaborateurs non vaccinés de Swiss ne baissent pas les bras. La compagnie doit donc s’attendre à de nombreuses plaintes et revendications. La semaine prochaine, les avocats des personnes licenciées et exemptées à Bâle et à Zurich déposeront en effet les premières demandes de conciliation, une étape obligatoire avant de pouvoir déposer plainte auprès du tribunal. Si Swiss ne cède pas lors des négociations de conciliation, les personnes non vaccinées pourront contester leur licenciement comme abusif auprès du tribunal. Et cela pourrait revenir cher à la compagnie aérienne. En vertu de leur convention collective de travail, les pilotes exigeraient en effet le maintien de leur salaire pendant 18 mois, les assistants de vol pendant six mois. A quoi s’ajouteraient encore, si le personnel l’emporte, les frais d’avocat et de justice élevés de nombreux procès.
Réengagement pas faisable via la loi.
Les employés de Swiss ne peuvent pas exiger un réengagement par voie judiciaire. Le droit du travail ne le prévoit pas dans l’économie privée. L’objectif principal des plaintes est cependant de clarifier si les licenciements pour refus de vaccination sont abusifs dans de tels cas, explique l’un des avocats du personnel concerné. Des experts juridiques indépendants accordent de bonnes chances aux collaborateurs de Swiss, selon le journal dominical.
Obligation «discriminatoire» pour l’IATA.
Dans une prise de position, l’Association du transport aérien international (IATA) a pour sa part rejeté toute obligation de vaccination pour le personnel des compagnies aériennes, obligation qu’elle juge discriminatoire.
Le 10 juin 2022 à 18h, une manifestation pour la neutralité a réuni une centaine de personnes à Zürich. Actions Suisses était là et vous raconte comment ça s’est passé.
Le peuple suisse manifeste contre le bellicisme et pour la neutralité. Les sanctions contre la Russie n’ont jamais été approuvées par l’ONU. Les sanctions non approuvées sont hautement illégales. Le Conseil fédéral commet des crimes internationaux. Les sanctions constituent non seulement un crime international mais aussi une violation des lois suisses. Au contraire, cette sanction économique nuit à ses propres citoyens.
Le peuple suisse exige de son gouvernement qu’il rétablisse la position de neutralité qui lui était garantie par sa Constitution. Le peuple suisse veut entendre des arguments valables des deux côtés du conflit et appliquer le droit international. La collusion avec les bureaucrates de l’Union « européenne » et avec les communistes des États-Unis en dehors de la loi est inouïe.
Le Conseil fédéral suisse a agi au-delà de la Constitution pendant la crise covid. Le Conseil fédéral a violé la Constitution de manière injustifiée, grave, répétitive et durable. Cette gestion criminelle a été irrationnelle, incorrecte et totalement infructueuse. Elle n’a rien fait d’autre que la perturbation de l’économie…
Compte tenu des récentes mesures prises par le Conseil fédéral, le moment est venu pour nous d’examiner de plus près ce à quoi la Suisse, la Russie et l’Ukraine peuvent s’attendre. Qu’est-ce que tout cela signifie pour le conflit en Ukraine ? Les seuls à en bénéficier sont les responsables. Ils normalisent les violations constitutionnelles et volent de l’argent à gauche et à droite. Cela s’ajoute à l’envoi d’armes et de pièces d’armes pour que l’Ukraine continue de bombarder des civils.
Il est indéniable que les nationalistes ukrainiens ne gagneront pas ce combat compte tenu du contrôle russe de 25% du pays et de leur progression. La poursuite du conflit ne fera que nuire davantage aux civils des deux côtés et détruira une grande partie de notre économie. Plus tôt nous y mettrons fin, mieux ce sera pour tout le monde. Quel objectif suit alors le Conseil Fédéral ?
« La paix et non les sanctions ! Cassis en prison ! Cassis, Amherd ! Bellicistes de merde ! Cassis, trouillard, on t’envoie à la place des armes » – chante alors la foule.
C’était l’une des première manifestation du genre. L’hystérie médiatique, la « culture de l’annulation », la violence policière et le risque d’être condamné pour avoir tenté de faire ce qui est juste et constitutionnel posent de nombreux défis aux Suisses qui veulent manifester. Malgré ces temps difficiles, nous continuons à nous opposer aux crimes inconstitutionnels et internationaux. Fride! Freiheit ! S Volk isch Souverän !
Le Conseil fédéral passe outre de nombreux avis qu’il avait sollicités et ne veut plus financer les dépistages Covid.
Le Parlement devra trancher.
Fin avril, le Conseil fédéral proposait que dès le 1er janvier 2023, ce soit aux Cantons de financer les tests de dépistage Covid.
«Êtes-vous d’accord avec la prise en charge par les Cantons dès 2023?» demandait le gouvernement.
Non, ont répondu les Cantons à l’unanimité, de l’aveu même du Conseil fédéral.
Non, a répondu l’Association des laboratoires médicaux.
Non, a répondu Travail-Suisse.
Non, a répondu Pharmasuisse.
Non, a également répondu Economiesuisse.
Non, mais en fait, oui…
Et qu’a donc décidé le Conseil fédéral le vendredi 3 juin ?
Oui.
«À partir du 1er janvier 2023, les Cantons devront prendre en charge les coûts des tests».
Il avait tout de même à ses côtés quelques soutiens, notamment ceux de l’Union suisse des arts et métiers, de l’Union patronale suisse et de l’UDC, qui plaidait même pour que les tests soient à charge de celles et ceux qui se feront dépister, «sauf en cas d’obligation de présenter un certificat Covid en Suisse, où les Cantons devraient payer», selon le parti.
Petite concession.
Seule concession octroyée par le Conseil fédéral, il accepte de conserver «la responsabilité de définir la stratégie de tests et la facturation», mais seulement trois mois de plus.
«Dès le 1er avril 2023, les cantons reprendront la responsabilité complète du système de dépistage», maintient-il.
Argument invoqué pour cette décision:
«Le Conseil fédéral a mis fin à la situation particulière et les Cantons assument donc à nouveau la responsabilité principale dans le domaine de la santé, la Confédération assume les tâches qui lui incombent conformément à la loi sur les épidémies».
Le Parlement aura le dernier mot.
Le Parlement votera sur les propositions du Conseil fédéral, qui visent à prolonger certaines dispositions de la Loi Covid au delà de leur échéance actuellement prévue à la fin 2022.
Par exemple, la Confédération demande la prolongation de la compétence d’émettre des certificats Covid, invoquant «la liberté de voyage». Même si, bien évidemment, cette compétence sera également valable à l’intérieur du pays.
«De même, les bases légales de l’application « SwissCovid » (à ne pas confondre avec le « Certificat Covid »), désactivée depuis le 1er avril 2022, resteront en vigueur. Le logiciel pourra alors être réactivé si besoin en hiver 2023-2024», dit le Conseil fédéral.